[su_pullquote align=”right”]Par Christophe Benaroya[/su_pullquote]
A3XX, X06, Snow Leopard, Desert Storm ou Serval : les noms de code sont utilisés dans des domaines divers. Pour quelles raisons, pour quels usages, avec quelles limites sont-ils utilisés en entreprise ? Décryptage des enjeux du nom de code.

Le nom de code est le nom autorisé pour désigner de manière distinctive, confidentielle et concise – mais sans précisément les nommer – un projet, un mot, une phrase, un concept, une personne (cryptonyme) ou une activité. Il sert à faciliter l’échange entre les parties impliquées, mais ce n’est pas sa seule fonction.

Les fonctions principales du nom de code

Nomcode

Délibérément utilisé pour…cacher les intentions véritables
Utilisé dans les services de renseignements pour garantir le secret, le nom de code l’est également dans le monde militaire pour désigner des missions et des opérations. (Pendant la Seconde Guerre Mondiale, citons l’opération ‘Barberousse’ allemande visant à envahir l’Union Soviétique, l’opération ‘Overlord’ américaine de débarquement allié en Normandie ou le célèbre projet ‘Manhattan’). Dans le commerce et l’industrie, le nom de code se rencontre dans les phases de développement des produits, notamment pour les protéger de la concurrence.
Ce fut le cas de la Twingo qui disposait du nom de projet X06, ou de l’A380 préalablement désigné A3XX. Les SSII en charge du développement de projets informatiques en font également un usage fréquent. Microsoft a ainsi utilisé des noms de villes pour ses sysèmes d’exploitation : Chicago (Windows 95), Memphis (Windows 98), Daytona (Windows NT 3.5), Whistler (Windows XP), Longhorn (Windows Vista).

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