Enquête : Jeunes des grandes écoles et universités en 2022

Notre école fait partie des 5 écoles de management les plus engagées en matière de Responsabilité Sociétale de l’Entreprise (RSE) selon l’enquête menée auprès de plus 10 000 étudiants et jeunes diplômés par Harris Interactive & Toluna avec L’Etudiant et Epoka : Jeunes des Grandes écoles et universités en 2022.

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La performance des établissements a été définie via un indice global qui comprend 4 critères :

  • L’importance du critère RSE dans le choix d’un employeur
  • L’association de l’école au développement durable
  • La perception de l’école en matière de RSE
  • La connaissance des actions de solidarité mises en place dans le cadre du conflit en Ukraine.

Ce classement représente donc une belle reconnaissance de l’engagement de notre école sur les sujets de transitions écologiques et sociétales.

TBS Education, une société à mission

“Grâce à une recherche à impact sociétal, TBS Education forme une diversité d’acteurs ouverts et éclairés qui pourront contribuer dans leurs organisations à une économie responsable et soutenable”.

La raison d’être de TBS Education

Notre école est devenue une société à mission en 2021. Désormais inscrite dans nos statuts, notre raison d’être traduit nos engagements sociaux, sociétaux et environnementaux pour contribuer à une économie plus soutenable et responsable de manière à être au service d’une société positive.

Notre PGE dans le TOP 10 en termes de diversité

Notre Programme Grande Ecole se classe au 67e rang du prestigieux QS Business Masters Rankings 2023, parmi les 147 meilleures business schools mondiales et au 10e rang dans le critère de diversité ! TBS Education souhaite en effet renforcer son ouverture internationale en prenant en compte les enjeux environnementaux, et devenir une école encore plus inclusive en termes d’ouverture sociale et de situation de handicap.

«Au-delà de la progression de 5 places du Programme Grande Ecole dans ce classement international, je suis particulièrement fière d’être dans le top 10 mondial sur ce critère diversité, qui reflète à la fois l’équilibre en termes de genre dans nos salles de cours et la grande diversité des nationalités des professeurs et des étudiantes et étudiants qui travaillent ensemble sur nos campus de Toulouse, Barcelone, Paris et Casablanca »

Anne Rivière – Directrice du PGE et des MSc

Les Assises Nationales Étudiantes du Développement Durable 2022

Pour cette 17ème édition des Assises Nationales Etudiantes du Développement Durable (ANEDD), les mardi 6 et mercredi 7 décembre 2022, le thème choisi est “RSE : comment agir en entreprise ? Venez à la rencontre de nos diplômés engagés !”

ANEDD 2022 - RSE : Comment agir en entreprise

Cette thématique a pour objectif de faire découvrir à l’ensemble des étudiantes et étudiants comment les entreprises incorporent les thématiques sociales et environnementales dans leur organisation ainsi que dans leur prise de décision.

Les candidats et candidates à l’élection présidentielle ont rendez-vous avec le collectif #EC2022 – L’Economie Circulaire Dans La Présidentielle pour le “Grand Oral Economie Circulaire”, organisé à ESCP Business School, et retransmis dans le grand amphi de TBS Education, mercredi 16 mars, dès 18h.

Objectif : mettre l’économie circulaire au cœur des élections

Economie circulaire et transition énergétique avec Christian GNEKPE

En introduction de cette soirée, l’école vous propose une conférence avec Christian GNEKPE, professeur en Stratégie, Entrepreneuriat et innovation à TBS Education. L’objectif de cette table ronde est de comprendre le concept d’économie circulaire, l’enjeu qu’il représente et de découvrir quelques applications concrètes.

A partir de différents projets comme WASTE2BUILD – Using the Waste Demolition to Build within a Circular Economy approach, financé par le programme européen LIFE, ou la déconstruction du petit palais des sports en prévision de la construction du futur campus de TBS, Christian GNEKPE expliquera comment le secteur du BTP intègre cette démarche dans les projets de construction et de rénovation

Les politiques face aux étudiants

Pour la seconde partie de cette soirée, le “Grand Oral de l’Economie Circulaire” sera retransmis dans le grand amphi de TBS Education – Campus Lascrosses.

Les candidats et candidates à l’élection présidentielle auront 15 minutes d’intervention :

  • 5 minutes : Réaction de chaque candidat/parti sur les enjeux d’économie circulaire et sa mesure prioritaire
  • 10 minutes : Echanges et discussions avec les étudiants présents dans la salle et en ligne

Pour participer à cet événement engagé et avoir une vision éclairée sur les mesures des candidats, inscrivez-vous dès maintenant !

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#EC2022 – L’Economie Circulaire dans la Présidentielle

#EC2022 est un collectif non partisan lancé en mars 2021 dont le but est de placer l’économie circulaire au centre des préoccupations de toutes les candidates et tous les candidats à l’élection présidentielle de 2022.

ll regroupe plus de 150 experts de la société civile, du monde académique, des entreprises, du secteur public et du secteur associatif.

Horizon 2030 : agir aujourd’hui pour préserver demain

Jeudi 9 et vendredi 10 décembre 2021 se tiendra la 16e édition des ANEDD ! Cette année, la thématique choisie par nos étudiants et étudiantes du Programme Grande Ecole est Horizon 2030 : agir aujourd’hui pour préserver demain, qui sera traitée sous 3 axes : environnementaux, sociaux et sociétaux.

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Le 17 novembre 2021 a eu lieu la Learning Expedition du M2 – Manager en Stratégie et Développement International 2021 en partenariat avec la société KIPPIT, sous le signe de la RSE, du Développement Durable et du Néo-Consumérisme.

Des équipes mobilisées, interactives, solidaires, cohésives ont joué le jeu de la Learning Expedition 1ère Edition M2 2021.

Les Equipes de la TBS Library ont apporté un appui terrain de proximité : conseils et bases de données sectorielles. Surtout, ces 3 journées conclues par un pitch oral devant le client ont favorisé réflexivité managériale et prise de conscience de la construction de la compétence acquise depuis le début de la formation tout au long du parcours diplômant.

Pour en savoir plus sur la société Kippit :
www.kippit.fr

Quelques témoignages…

“La Learning Expédition, c’était un temps fort pour notre Promo !

C’est une expérience que nous avons vécue en équipe et qui nous a appris à mieux nous connaître. 

Ma crainte sur cette mission qui s’effectuait sur trois jours était de savoir si nous allions pouvoir développer un bon esprit d’équipe et être capable d’orienter les compétences de chacun et de chacune d’entre-nous vers l’atteinte de notre objectif.

J’ai rapidement constaté que toutes et tous, nous étions contents de nous rencontrer sur le site de TBS Entiore et que l’énergie déployée était très positive. Là j’ai su que nous allions passer de bons moments.

Bien sûr, nous avons dû composer avec les aléas, relever des défis que seul il aurait été impossible de relever ; fédérer une équipe vers un objectif commun tout en accommodant les personnalités de chaque membre n’a pas manqué de sel. Mais au final, écoute, consensus, empathie et détermination ont été les clés qui nous ont permis de rendre notre dossier avec le sentiment d’avoir accompli un bon travail en équipe. L’expérience de la Learning Expédition nous a soudé et pour longtemps.”


Mehdy JACQUARD, Alumni TBS – Apprenant M2 en cours de diplomation – manager de promo. – Directeur commercial chez BLACK MOUNTAIN

La Learning Expedition est un travail extrêmement important à mes yeux dans notre parcours diplômant.

Elle est en effet le reflet d’une vie d’entreprise et d’une cohésion de groupe nécessaire dans la vie professionnelle.

La pression du résultat, l’entraide, l’alignement de l’ensemble des “consultants”, la soutenance ou encore l’envie de relever le défi sont mis en avant durant ces 3 jours et résument ce que nous vivions quotidiennement en entreprise.

La durée est optimale même si le contenu reste très dense et très riche.

La gestion des équipes en “présentiel / distanciel” reste pour ma part le petit bémol.

Des équipes en 100% présentiel sur Entiore serait à mon sens une réelle plus-value à cette formation. Pour le reste, ce fut une joie ainsi qu’un réel challenge de pouvoir participer à cette Learning Expedition. C’est un réel plus à ce diplôme Bac+5

Apprenant – Maxime BOYER – Responsable des Achats du Comité Social et Economique Airbus Opérations Toulouse

Une fois de plus, le constat est clair que laisser la main aux apprenants est une méthode d’apprentissage qui mobilise leurs efforts et leurs ressources, parfois inédites, au maximum. Avoir en face de soi un client est un challenge bien concret ; Dans notre cas ici, travailler avec Kippit nous a mis en face d’une entreprise extrêmement avant-gardiste, qui mêle et confronte écoresponsabilité et challenges industriels et environnementaux. Une vraie aventure industrielle qui a donné un excellent « grain à moudre » à nos apprenants.


Le professeur référent – Alain FAIVRE-DUPAIGRE – Dirigeant de la société AVISEE – Consultant en management interculturel et intervenant TBS

Prochaine Learning Expedition

Octobre 2022 donnera le GO de 2 nouvelles Learning Expedition car deux promotions  : résolument internationales, elles valoriseront la RSE, l’industrie, le consulting dans un contexte de management en situation de crise… Surtout, une nouvelle dimension Hors des Murs pour impulser des échanges terrain chez le Client.

TBS a reçu le prix de l’écomobilité dans la catégorie “Modes Actifs”, ce vendredi 19 novembre 2021, lors du Forum Toulouse Zéro Carbone : “De la COP21 à la COP 26”.

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Ce prix remis par Jean-Michel Lattes, Président de Tisséo Collectivités récompense l’engagement de TBS pour réduire son empreinte carbone du côté de la mobilité. Des actions ont d’ores et déjà été réalisées, avec un impact positif sur la réduction de l’empreinte carbone. D’autres verront le jour avec la création du futur campus toulousain en 2025.

Une stratégie mise en place dès 2017 et une vision à horizon 2025 !

Le plan de mobilité a été réalisé en 2017, avec l’ensemble des parties prenantes de TBS, toutes volontaires pour travailler sur ce sujet de mobilité en partenariat avec la SMTC et Tisséo. Après plusieurs mois de réflexion, des actions concrètes ont été définies dans le plan d’action RSE de TBS et des KPI ont été identifiés pour suivre cette opération.

Découvrez nos actions !

AYAV : Allons-Y A Vélo

AYAV est une journée dédiée à la promotion des modes de déplacements doux.

Au programme : petit-déjeuner offert aux personnes venant en 2 roues, atelier de réparation et entretien de vélo, stand sécurité routière, démonstration de BMX, comptabilisation des émissions de C02 économisées et stand vélo smoothie !

Suivez AYAV sur les réseaux : Instagram et Facebook

IKV : l’indemnité kilométrique vélo

Depuis 2019, les salariés de TBS réalisant des trajets domicile / travail en vélo ou vélo à assistance électrique peuvent demander une Indemnité Kilométrique Vélo.

Le nombre de collaborateurs utilisant le dispositif a doublé en 2 ans, passant de 11 personnes en 2019 à 22 personnes en 2021. Ce nombre devrait encore grimper en 2022.

Futur campus à l’horizon 2025

Afin de réduire son empreinte carbone sur les transports, TBS travaille dès à présent sur la mobilité douce de son futur campus.

En effet, la mobilité de demain en ville sera active et durable. Il faut permettre aux personnes de choisir ces modes de déplacements en toute sécurité.

Le pari est pris de ne laisser que 6 places de parking sur notre nouveau campus et de mettre 170 places de stationnements vélo et 50 places de stationnement trottinette dans un espace sécurisé en sous-sol du bâtiment.

Un travail avec la mairie de Toulouse est également en cours pour ajouter des places de stationnement Vélo’Toulouse aux abords du futur campus.

“Je tiens en tant que Directrice générale à remercier et saluer le travail de nos directions Transition Sociétale, Ressources-Humaines, Administrative et Financière, le corps professoral, et de nos apprenants. Ce trophée est le reflet de ce travail collectif traduit par des engagements forts de l’école autour de l’écologie, de la mobilité et du bien-être. Un chemin reste encore à mener et nous appelons toutes les entreprises de notre territoire à s’engager à nos côtés pour relever ces défis de demain.”

Stéphanie Lavigne, Directrice Générale TBS

Article The Conversation par :
Delphine Godefroit-Winkel, Professeur associé de marketing TBS
Marie Schill, Maître de conférences, HDR, Université de Reims Champagne-Ardenne (URCA)
Mine Ucok Hughes, Associate Professor of Marketing, California State University, Los Angeles

Ces dernières années, les conséquences du changement climatique sont devenues plus visibles. Des incendies détruisent les forêts et menacent les populations en Méditerranée, les inondations dues aux crues des rivières ne se comptent plus, les canicules se succèdent et le niveau des océans continue dangereusement de s’élever.

Le dernier rapport du GIEC publié en août 2021 est alarmant et incite les États à prendre des décisions politiques ambitieuses et contraignantes. Mais que pensent les consommateurs des actions de leur pays en matière de changement climatique ? Plus particulièrement, les actions prises par les pays impactent-elles les attitudes des consommateurs vis-à-vis de leur pays ?

Avec notre équipe de recherche, nous avons mené une étude auprès de plus de 1300 consommateurs américains, français et marocains qui apporte quelques éléments de réponses. Les États-Unis, la France et le Maroc sont intéressants à considérer en matière d’action climatique car ils ont tous les trois joué un rôle important dans les engagements envisagés à l’échelle internationale, notamment à partir de la COP21.

Les citoyens sensibles aux mesures climatiques

Quels que soient leur nationalité et leur pays de résidence, les consommateurs interrogés ne se montrent pas insensibles aux actions de lutte contre le changement climatique. Face à la mise en œuvre de mesures allant dans ce sens par leur pays, l’image qu’ils en ont est améliorée. Le modèle d’équations structurelles que nous avons construit permet de mettre en évidence ces liens : chez les Américains, le coefficient de régression est de 0,39, chez les Français, de 0,30 et chez les Marocains, de 0,55. Autrement dit, si l’évaluation par les consommateurs des actions climatiques menées par leur pays augmente d’un point, leur bienveillance vis-à-vis de leur pays augmentera respectivement de 0,39, 0,30 et 0,55 chez les Américains, les Français et les Marocains.

En d’autres mots, nous consommateurs sommes sensibles aux actions de notre pays, telles que la mise en place de programmes environnementaux, l’offre de services publics compatibles avec l’environnement (transports en commun utilisant de l’énergie renouvelable…) ou le recyclage des déchets. Il semblerait donc que tous les pays désireux d’améliorer leur cote de popularité devraient investir dans des actions de lutte contre le changement climatique.

À y regarder de plus près néanmoins, ce constat est à nuancer. Tous et toutes ne répondent pas avec la même intensité aux initiatives nationales en faveur du climat.

Des trois pays au sein desquels nous avons enquêté, les Marocains apparaissent les plus réceptifs. Les Français portent quant à eux le regard le moins positif des trois sur leur propre pays lorsqu’il s’attaque à ces enjeux. Comment expliquer ces différences ?

Un engagement environnemental précoce de la France

Les pays étudiés ont une histoire différente quant au changement climatique. Si les trois affichent un rôle prépondérant dans les accords internationaux relatifs au changement climatique, ils ont néanmoins adopté face à lui des postures différentes. La France a accueilli la COP 21 en 2015, le Maroc l’a organisée en 2016, tandis qu’en 2017 les États-Unis se retiraient des accords de Paris – avant de les réintégrer en 2021.

Ils ont toutefois débuté leurs actions de protection de l’environnement et leur lutte contre le changement climatique à des moments distincts. La France a une ancienneté certaine dans les actions environnementales alors que les États-Unis et le Maroc ne se sont engagés officiellement que récemment dans la protection de l’environnement.

Dans la France des années 1980-1990, une série de mesures avaient déjà été prises pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre, limiter la dépendance à l’énergie fossile et favoriser la biomasse-énergie – effluents d’élevage, biodéchets des ménages, boues de stations d’épuration, etc. Ces dispositions ont contribué à construire un contexte institutionnel particulièrement propice pour accompagner les débats et décisions à l’échelle internationale liés au changement climatique.

États-Unis et Maroc, des efforts plus récents

Pour sa part, le Maroc n’a institutionnalisé sa politique en la matière que très récemment, mais ses actions sont nombreuses : un plan climat national 2020-2030 a été présenté en 2009 à la COP15, la nouvelle constitution de 2011 qui reconnaît le développement durable comme un droit pour les citoyens marocains, le classement de l’indice de performance climatique qui reconnaît le Maroc comme étant dans le top 10 mondial, ou la centrale solaire Noor qui prévoit d’exporter de l’énergie vers l’Europe. Le Maroc construit la plus grande centrale solaire du monde (Euronews, 28 octobre 2016).

Aux États-Unis, le changement climatique apparaît aussi comme une préoccupation plus récente. Le pays dépendant principalement des énergies fossiles, les divisions sont fortes en son sein. Ainsi, seuls 23 États sur les 50 ont rejoint la US Climate Alliance, une coalition visant à réduire les gaz à effet de serre.

Dans ce contexte, la Californie est un État leader pour la lutte contre le changement climatique. Des programmes sont mis en place pour réduire l’utilisation du pétrole de 50 % dans les véhicules automobiles, ou doubler l’efficacité énergétique dans les bâtiments.

Les Français plus critiques

Malgré cette avance de la France et la préoccupation de ses citoyens, l’engagement précoce de l’Hexagone sur les questions environnementales a essentiellement mobilisé les institutions publiques et les acteurs économiques, beaucoup plus timidement la société civile. Si les Français ont des attentes en matière d’environnement, ils se montrent également plus réticents vis-à-vis de certaines mesures contraignantes de lutte contre le changement climatique, telles que l’augmentation du prix de l’essence.

Les décisions prises par les institutions nationales semblent mieux reçues chez les Marocains et les Américains. Toutefois, les premiers appellent de leurs vœux des actions climatiques de grande envergure autour notamment de la gestion de l’eau potable pour le futur, et deux tiers des Américains estime que leur gouvernement devrait faire plus pour le climat.

Le rôle de communication des entreprises

Les actions prises à l’échelle nationale pour lutter contre le changement climatique ont donc un impact certain sur les attitudes des consommateurs vis-à-vis de leur pays. Il apparaît alors opportun que les entreprises visant un marché international relayent les actions prises par leurs gouvernements pour lutter contre le changement climatique, en promouvant le caractère local de leurs produits par exemple. Le « made in » local prend ici toute son ampleur.

Dans ces stratégies internationales, les spécificités des contextes locaux doivent être prises en compte. Ainsi, des communications visant à combiner les efforts nationaux aux efforts des entreprises locales seront plus efficaces dans des pays comme les États-Unis ou le Maroc.

En France, une de nos études laisse penser que les citoyens attendent davantage d’efforts des entreprises que du gouvernement. On peut ainsi supposer qu’une politique de communication principalement basée sur les actions mêmes de l’entreprise plutôt que sur celles du gouvernement serait plus efficace en France pour encourager la consommation de produits locaux et soutenir la lutte contre le changement climatique.

Des études supplémentaires sont attendues pour évaluer et identifier les communications efficaces pour renforcer l’impact des actions menées au niveau des entreprises et des pays pour lutter contre le changement climatique.


This article is republished from The Conversation under a Creative Commons license. Read the original article.

Le 17 novembre 2021 aura lieu la prochaine Learning Expedition du M2 – Manager en Stratégie et Développement International en partenariat avec la société KIPPIT, sous le signe de la RSE, du Développement Durable et du Néo-Consumérisme.

Qu’est-ce qu’une Learning Expedition ?

La Learning Expedition est une activité transverse à l’ensemble des blocs de compétences du programme Marketing & Sales Strategy / Finance for Manager / Management & Leadership, organisée en équipe d’apprenants sur 3 journées consécutives d’activités en M2 sous forme de projet déployé et relatif à une problématique d’entreprise.

Elle a pour but de valider le cycle diplomation Executive Education RNCP européen Niveau 7 et de vérifier que les apprenants sont en mesure de transférer les enseignements et de produire par eux-mêmes.

La Learning Expedition permet de :

Comprendre, aider à élaborer et reformuler la demande d’un commanditaire

Gérer un projet en respectant les engagements dans le temps et sur les livrables

Démontrer sa capacité à formuler des préconisations stratégiques, opérationnelles

Pratiquer une méthodologie de gestion de projet dans le cadre d’un travail en équipe et un contexte professionnel

Démontrer  – Argumenter- Exposer des préconisations devant un client

Valoriser des connaissances globales dans les domaines de la Responsabilité Sociétale Entreprise et Développement Durable


La version 2021 de cette Learning Expedition se déroulera du 17 au 19 novembre 2021 avec 26 apprenants organisés en 4 équipes au Campus de TBS Entiore Executive Education.

Pour les aider et les soutenir, nos apprenants bénéficient de l’appui de ressources dédiées :
Equipes TBS Library, consultant spécialisé, responsable de programme…

Mais aussi d’outils innovants et digitaux :
– CAMPUS : la plateforme pédagogique en ligne qui donne accès à tous les modules de formation
– TBS Library (articles de recherche, base données …)
– Glossaire bilingue RSE/Développement Durable

KIPPIT, partenaire de la Learning Expedition 2021

Fondée par Kareen Maya Levy et Jacques Ravinet, Kippit est une start-up spécialisée dans la fabrication d’électroménager durable, local…et réparable, qui lutte contre l’obsolescence programmée ! Cette start-up toulousaine s’inscrit dans une démarche éco-responsable et deviendra pour sûr, un acteur incontournable du « néo-consumérisme ».

Après une campagne de Crowdfunding sur Ulule plus que réussie (245 688€ récoltés sur un objectif de 10 000 €) et une première levée de fond de 618K, Kippit lance JAREN une Bouilloire très design, multifonction et made in France.

Après la bouilloire, la marque lancera de nouveaux produits novateurs comme un Lave-linge ou encore un Grille-pain !

Pour en savoir plus sur la société Kippit :
www.kippit.fr

Notre Centre d’excellence sur la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) et le Développement Durable, dirigé par Soumyadeb Chowdhury, sous la direction de la Directrice de la recherche Pascale Bueno Merino, a remporté l’appel à projet “Montage de Réseaux Scientifiques Européens ou Internationaux (MRSEI)” de l’Agence Nationale de Recherche (ANR) française.

soumyadeb chowdhury

Faciliter le développement durable des PME

Grâce à ce financement, notre Centre d’excellence va pouvoir développer des recherches qui étudieront les stratégies, les interventions et les politiques visant à faciliter le développement durable des petites et moyennes entreprises en France et dans toute l’Europe.

Cet objectif sera atteint en répondant et en consolidant les domaines critiques de l’urgence climatique, de la santé mentale et du bien-être, de l’égalité, de la diversité et de l’inclusion, de l’accès au numérique.

Ces thèmes sont alignés sur le Programme de développement durable des Nations Unies, les Priorités de recherche pour le rétablissement post-Covid des Nations Unies et les initiatives vertes du Forum économique mondial (FEM).

Grâce à cette subvention MRSEI 2021, le centre développera davantage le consortium, sollicitera deux financements de recherche H2022 en partenariat avec plusieurs parties prenantes sur l’action verte et la résilience inclusive, à travers un spectre multidisciplinaire de recherche générant des solutions concrètes pour les grands défis urgents de ce siècle.

Notre centre d’excellence RSE & Développement Durable

Le consortium formé par notre Centre d’excellence RSE et Développement Durable comprend actuellement plus de 12 pays, 20 institutions et 50 chercheurs de six continents.

Il rayonne dans toute notre institution à travers des enseignements adaptés, des projets de recherche innovants, des actions pratiques sur nos campus pour stimuler la durabilité et la diversité, jusque dans nos associations étudiantes.

Gilles Lafforgue a été nommé membre de la Commission de l’Économie du Développement Durable (CEDD) du Ministère de la transition Ecologique. Le titre de personnalité qualifiée pour son expertise économique lui a été attribué dans ce cadre. Très impliqué dans la sphère recherche en matière de développement durable et reconnu pour son expertise économique, ce professeur-chercheur de TBS Education avait participé à la Commission Carbone de 2017 à 2019. Son implication et la reconnaissance de ses hautes compétences se confirment avec cette nouvelle nomination.

Le rôle de la Commission de l’Économie du Développement Durable

La CEDD a été créée le 10 novembre 2020 à l’initiative du Premier Ministre et de la Ministre de la transition écologique. Elle succède au Conseil économique pour le développement durable. La CEDD apporte une aide à la décision publique concernant le développement durable vu sous l’angle économique.

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Cette commission consultative a, en effet, pour mission de présenter un éclairage dans les domaines de l’environnement, de l’énergie et du climat, des transports et du logement. Pour cela, elle s’appuie sur l’analyse des données statistiques et la confrontation des analyses économiques, l’élaboration et l’évaluation des politiques publiques dans ces domaines.

L’objectif de la formation « Environnement »

Le Professeur-chercheur participera plus particulièrement aux travaux de la formation « Environnement », dont l’objectif est l’examen et la discussion des comptes économiques de l’environnement (flux monétaires et physiques relatifs aux milieux naturels, aux ressources naturelles, à l’économie circulaire, ou la réduction des émissions et consommations).

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Par Sylvie Borau, Camilla Barbarossa et Leila Elgaaied-Gambier.

En moyenne, les hommes adoptent moins de comportements pro-environnementaux que les femmes. Comme la consommation écologique est implicitement perçue comme un comportement féminin, cette réticence des hommes peut être inconsciemment alimentée par la crainte de paraître féminin, et donc peut-être de ne pas être attractif aux yeux du sexe opposé. C’est ce que certains nomment la masculinité fragile. Les résultats de notre recherche suggèrent pourtant que la consommation verte pourrait en fait augmenter l’attractivité d’un homme en tant que partenaire pour le long terme.

Les hommes achètent moins de produits verts que les femmes

L’écart en matière de comportement écologique entre les hommes et les femmes est désormais bien documenté dans la littérature sur les comportements pro-environnementaux, et la consommation verte en particulier. Les femmes sont plus impliquées dans la préservation de l’environnement et s’engagent dans des comportements de consommation plus respectueux de l’environnement que les hommes. Ces derniers semblent réticents à l’idée de s’engager dans des actes de consommation éthiques en général, car ce type de consommation serait associé à la féminité. Pourquoi ? Car le stéréotype « écolo = féminin » pourrait constituer une menace pour leur identité masculine.

La masculinité toxique pointée du doigt

Ce comportement d’évitement à l’égard des produits verts pourrait cependant avoir des conséquences dramatiques pour l’avenir de notre planète. Certains pointent la masculinité toxique comme élément inducteur de ces comportements non responsables des hommes. Dans un autre contexte, cette masculinité toxique a récemment été jugée comptable du faible port du masque par les hommes pour se protéger du Covid-19, car les masques ne seraient pas jugés assez virils.

La masculinité toxique tend en effet à être associée à la compétition, au productivisme, et à l’utilisation non raisonnée des ressources de la planète, alors que la féminité est assimilée à l’altruisme, l’empathie, et au désir d’être en harmonie avec les autres et les éléments qui nous entourent.

Mais ce stéréotype féminin associé à l’écologie constitue-t-il toujours une menace pour les hommes ? Ou les hommes peuvent-ils au contraire tirer profit de ce stéréotype ?

Notre recherche récente publiée dans Psychology & Marketing tente de répondre à ces questions, et montre effectivement que signaler des qualités féminines n’est pas toujours préjudiciable pour les hommes, au contraire.

Les hommes écoresponsables sont perçus comme altruistes, fidèles, et bons pères de famille

Les résultats d’une série d’études que nous avons réalisée auprès de plus de 1 500 répondants américains montrent que les hommes respectueux de l’environnement ont des qualités très recherchées chez un partenaire de vie. Par exemple, dans une étude, nous avons exposé 200 femmes à un ensemble de produits verts ou à un ensemble de produits conventionnels (sans référence à l’écologie). Ensuite, nous avons demandé à ces femmes de noter le propriétaire imaginaire de ces produits sur une liste d’adjectifs pouvant le décrire. Les résultats ont révélé que les propriétaires de produits verts sont certes perçus comme étant plus féminins mais, fait intéressant, pas moins masculins.

De plus, les résultats montrent que les femmes imaginent ces hommes comme plus altruistes, comme des partenaires plus fidèles et des pères de famille plus engagés et impliqués. Ces hommes sont également considérés comme plus désirables comme partenaires potentiels pour une relation à long terme par les femmes (hétérosexuelles) célibataires. Ces résultats ont été répliqués dans deux études supplémentaires.

Les hommes en couple se déclarent plus écoresponsables

Dans une dernière étude, nous avons vérifié si ces conclusions sur les hommes sont vraies. Nous avons interrogé 400 hommes afin d’en savoir plus sur leurs comportements et leur consommation écologique. Les résultats montrent que les hommes en couple et impliqués avec leur partenaire sont des consommateurs plus respectueux de l’environnement.

Ce résultat suggère que la consommation verte est un signal honnête de l’engagement des hommes à l’égard de leur partenaire de vie. En revanche, les pères de famille ne se déclarent pas davantage écologiques que les hommes sans enfant, probablement car la présence d’enfants au sein du foyer augmente le nombre d’actes délétères pour la planète, comme l’utilisation de la voiture pour les trajets familiaux par exemple – mais aussi, la consommation de nouveaux produits jetables qui génèrent beaucoup de déchets comme les couches, les lingettes, ou encore les compotes individuelles.

Une féminité positive aux yeux des femmes

Ce lien entre consommation écologique, altruisme et engagement sur le long terme, suggère que le signal de féminité envoyé par la consommation écologique n’est pas systématiquement négatif pour les hommes. Au contraire, la consommation verte des hommes s’avère être un signal positif et attractif concernant leur personnalité, et non pas répulsif comme laissaient penser les résultats de recherches précédentes.

D’un point de vue évolutionniste, les femmes ont en effet intérêt à préférer un homme altruiste, fidèle et engagé – ces qualités augmentant par le passé leur survie et celle de leur progéniture. Si la consommation écologique communique ces traits (altruisme, fidélité) les femmes vont préférer les hommes qui consomment des produits verts, au moins pour une relation à long terme. Et si les hommes ont conscience de cette préférence, ils risquent de s’y conformer.

En effet, les comportements des hommes ont tendance à être fortement influencés par les préférences des femmes. Si les hommes adaptent leur comportement écologique pour tenir compte des préférences des femmes, ils finiront par accroître leur valeur en tant que partenaires pour une relation sur le long terme.

La fin de la masculinité toxique ?

Plus globalement, cette préférence des femmes pour les hommes écoresponsables et altruistes signe peut-être l’avènement d’une masculinité moins toxique. Il y a encore quelques années, les publicitaires s’employaient en effet à renforcer l’idée d’une masculinité traditionnelle, en mettant en scène des hommes dominants et compétitifs. Depuis le mouvement « metoo », certaines marques ont bousculé les codes de la masculinité en mettant en scène dans leurs publicités des hommes moins dominants, moins compétitifs, et plus à l’écoute de leurs émotions.

C’est le cas des publicités signées par Gilette et Meetic qui prônent plutôt l’image de compagnons et de pères aimants, fidèles, et coopératifs. Même si elles ont créé un tollé sur les réseaux sociaux auprès des hommes, elles ont été plébiscitées par les femmes. On entrevoit ainsi une disparité entre ce que les hommes croient être attractifs aux yeux des femmes, et ce que les femmes trouvent attractif chez un homme – en tout cas pour tisser une relation à long terme.

La masculinité non toxique : un levier pour favoriser la consommation verte des hommes

Par conséquent, un levier pertinent pour augmenter la consommation verte chez les hommes serait de les informer des bénéfices que confère ce type de consommation aux yeux des femmes. La consommation verte peut véhiculer une image positive en signalant l’altruisme, l’engagement, et l’attachement pour son partenaire, qualités recherchées par les femmes.

Les entreprises et les gouvernements pourraient ainsi utiliser ces résultats pour accroître le comportement écologique des hommes, ce qui pourrait in fine avoir un effet bénéfique pour l’avenir de notre planète. Par exemple, les professionnels du marketing pourraient développer des publicités et des campagnes pro-environnementales montrant que les hommes qui possèdent des produits verts, ou qui adoptent des comportements de consommation écologiques, sont considérés comme plus désirables pour une relation à long terme. Communiquer sur l’avantage procuré aux hommes par les produits verts en matière de « dating », et le caractère honnête de ce signal pour les femmes (c.-à-d. partenaire fidèle) est une stratégie à développer.

Les hommes écoresponsables sont perçus comme plus désirables comme partenaires de vie pour le long terme. Et le comportement écologique des hommes est un signal honnête de la valeur d’un homme pour une relation à long terme. Promouvoir une masculinité moins toxique pourrait non seulement augmenter la valeur des hommes aux yeux des femmes, mais aussi préserver notre planète. Alors que le changement climatique s’accélère, il y a urgence à rallier les hommes à la cause écologique.

Comme on a vu l’émergence du #RealMenWearMasks on attend désormais une campagne #RealMenRecycle. Que ce soit le port du masque ou les comportements pro-environnementaux, la question du genre dans le marketing est loin d’être bénigne. La survie de notre planète en dépend.

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