Le CIFEPME (Congrès International Francophone en Entrepreneuriat et PME) est organisé en partenariat avec l’Université Paul Sabatier.
TBS accueillera dans ses locaux le consortium doctoral du 23 octobre 2018 et la Table Ronde du 26 octobre (matin)
Hosted by the SIRIUS Chair* partner’s Toulouse Capitole 1 University and TBS in collaboration with Space’ibles (CNES), this year’s edition of “SIRIUS Space Talks’ 2018” will be held on 23 October in the Assembly Room of the Occitania Region, 22 Boulevard du Maréchal Juin, Toulouse.
The conference aims to provide an opportunity for researchers working on legal, social, economic and managerial issues confronting space activities to share their work with academic and industrial communities in the space sector. With the theme “Space Economy: Urgent Need for New Global Regulation?”, this year’s conference includes sessions with great keynote presentations on Space Traffic Management, Space Resource Exploitation, Space Insurance and Strategies, Space Policy and Market investment.
Participants: The conference is open to experts, industry representatives, early career managers, entrepreneurs, business and academia researchers and students, and other relevant stakeholders in the space community.
The working language of the conference will be English.
Registrations are open here. The program will be available soon on the SIRIUS Chair website. For more information contact .
Program
*The SIRIUS Chair is a business chair dedicated to the management and the law of space activities. Based on a private-public partnership between three leading operators in the space sector (Airbus Defence & Space, CNES and Thales Alenia Space), the chair’s research activities are led jointly by Toulouse Business School and Toulouse Capitole 1 University.
Au programme, le partage des résultats d’une étude menée auprès de 100 chefs d’entreprise interrogés sur les bonnes pratiques, les leviers et les difficultés à maintenir leur dynamique de croissance.
Cette conférence, animée par François Bloch, Directeur Général de KPMG France, a rassemblé près de 150 experts, étudiants et entrepreneurs.
A cette occasion, TBS et KPMG ont renouvelé leur partenariat pédagogique et de recherche pour la 13e année consécutive. Objectifs : former les étudiants de TBS aux caractéristiques spécifiques des entreprises en hyper-croissance, tout en leur faisant découvrir les perspectives d’insertion professionnelle qu’elles constituent. Un évènement qui a également permis à TBS de fédérer un écosystème StartUp-ScaleUp, à travers les témoignages d’acteurs emblématiques tels que SigFox, Brico privé, Wiseed, At Home, Comptoir des Pharmacies, Digital place, La Frenchtech, BPI France, etc.
* Entreprises en situation d’hyper-croissance
Introduction par Alain Di Crescenzo, Président de la CCI Occitanie
ATELIERS COLLECTIFS AVEC LES EXPERTS INVITÉS PAR LA CCI OCCITANIEVenez poser toutes vos questions à : BPIFrance, French Tech, WeSprint, Ace Management, RH Partners, KPMG…Sur les thématiques : Ressources humaines | Pilotage | International | Financement
Introduction par François Bonvalet, Directeur Général de TBSPrésentation par François Bloch, Directeur Général de KPMG FranceÉtude réalisée auprès de 100 dirigeants d’entreprises en hyper-croissance
SUIVI PAR DES SPEED-MEETINGS INDIVIDUELS AVEC LES “EXPERTS KPMG”Entretiens personnalisés sur votre problématique de financement, levées de fonds & outils de pilotageNombre de places limité
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Date :jeudi 18 octobre 2018 à 10h30
Lieu : campus TBS Lascrosses (Grand Amphithéâtre)
Sylvie GOULARD, Sous-Gouverneure de la Banque de France, ancienne Députée européenne et Ministre, animera cette conférence-débat.
La Banque de France et le Club Financier de Toulouse s’associent à cet évènement qui permettra aux étudiants de TBS de rencontrer des personnalités issues du monde de la finance et d’échanger sur les nouveaux enjeux européens.
Les programmes de formation en finance de TBS :
En savoir plus sur Sylvie GOULARD ›
Ayant toujours eu à cœur de se démarquer dans l’exercice de sa mission : former de futurs décideurs de dimension internationale, collaboratifs, agiles et responsables, TBS déploie une politique RSE particulièrement riche d’initiatives depuis de nombreuses années. Création d’un comité de Responsabilité Sociétale dès 2012, obtention du Label « Développement Durable et Responsabilité Sociétale en 2017, organisation d’évènements de référence (Assises Nationales Etudiantes du Développement Durable), lancement de projets d’envergure (Equal.Id, programme visant à lutter contre les inégalités Femmes/Hommes en entreprise)… sont autant d’actes qui viennent souligner l’engagement de TBS et qui s’inscrivent dans son ADN.
Aujourd’hui, TBS ne peut qu’encourager l’ensemble de ses étudiants à contribuer au Manifeste étudiant pour un réveil écologique. Signé par plus de 18 000 apprenants de grandes écoles françaises, cette initiative montre la mobilisation des jeunes générations et leurs nouvelles attentes professionnelles, rapprochant investissement au travail et écologie.
Le manifeste :
“Nous, étudiants en 2018, faisons le constat suivant : malgré les multiples appels de la communauté scientifique, malgré les changements irréversibles d’ores-et-déjà observés à travers le monde, nos sociétés continuent leur trajectoire vers une catastrophe environnementale et humaine.
Faut-il le rappeler ? Chacune des trois dernières décennies a été plus chaude que la précédente et que toutes les autres décennies depuis 1850. En cette année 2018, même les pays scandinaves ont été touchés par des feux de forêts d’une ampleur inhabituelle. Aujourd’hui déjà, 60% des espèces en Europe sont en situation de conservation défavorable et le tiers de l’humanité est touché par la désertification des sols. Du fait de l’augmentation de la fréquence des événements climatiques extrêmes, de la baisse des rendements agricoles et de la recrudescence des maladies, plus de 100 millions de personnes risquent de passer sous le seuil de pauvreté d’ici 2030. D’ici 2050, 250 millions de personnes devraient se déplacer suite à des événements extrêmes liés au changement climatique.
La liste est longue alors essayons de faire court : nous avons, à l’échelle mondiale, franchi au moins 4 des 9 “limites planétaires” au-delà desquelles les dégradations environnementales risquent de provoquer des changements brutaux du système-Terre, compromettant la poursuite des activités humaines. Faudra-t-il attendre que toutes les limites soient franchies avant que nous ne réagissions ? Certes, lors de la COP21 en 2015, 195 pays, appuyés par des groupements d’experts et des ONG, se sont accordés, sans pour autant se contraindre, quant à la nécessité de contenir le réchauffement climatique à moins de 2°C pour ne pas risquer un emballement incontrôlable du climat. Mais étant donné l’écart entre les engagements chiffrés des États et les réductions nécessaires d’émissions, nous constatons avec frustration que les actions proposées sont fondamentalement insuffisantes au regard des défis qui se présentent à nous.
Insuffisantes, car elles ne permettent pas de traiter les causes profondes du problème. Le fonctionnement actuel de nos sociétés modernes, fondé sur la croissance du PIB sans réelle considération des manques de cet indicateur, est responsable au premier chef des problèmes environnementaux et des crises sociales qui en découlent. Nos systèmes économiques n’ont toujours pas intégré la finitude des ressources ni l’irréversibilité de certaines dégradations écologiques ; ils ignorent jusqu’à leur propre fragilité face aux dérèglements environnementaux et au creusement des inégalités. Nos systèmes politiques, contraints par l’expression d’intérêts contradictoires souvent éloignés de l’intérêt général, peinent à proposer une vision à long terme et à prendre des décisions ambitieuses effectives pour un renouveau de société. Nos systèmes idéologiques, enfin, valorisent des comportements individualistes de recherche du profit et de consommation sans limite, nous conduisant à considérer comme « normaux » des modes de vie pourtant loin d’être soutenables. Nous nous bornons au mieux à l’ignorance, au pire au déni.
Nous, signataires de ce manifeste, sommes pourtant convaincus que ce sombre tableau n’est pas une fatalité. Deux options s’offrent aujourd’hui à nous : poursuivre la trajectoire destructrice de nos sociétés, se contenter de l’engagement d’une minorité de personnes et en attendre les conséquences ; ou bien prendre notre avenir en main en décidant collectivement d’anticiper et d’inclure dans notre quotidien et nos métiers une ambition sociale et environnementale, afin de changer de cap et ne pas finir dans l’impasse.
L’avantage de la première option est sa facilité, puisqu’il s’agit de ne rien changer, ou bien de continuer à opérer des changements superficiels. Il faudrait alors que les jeunes que nous sommes observent, tout au long de leur vie, la machine s’essouffler sans réagir ? Nous refusons qu’il en soit ainsi. Nous sommes de plus en plus nombreux à penser qu’un changement radical de trajectoire est aujourd’hui l’option qui nous offre les perspectives d’avenir les plus épanouissantes. Même si nous disposons peut-être d’un répit avant que nos pays riches et tempérés ne subissent de graves dommages dus aux problèmes environnementaux, nous refusons que ce délai soit un prétexte à l’inaction, en particulier quand d’autres souffrent déjà des conséquences de notre modèle de développement. Un Français moyen fait en effet partie des 3% les plus riches de la planète, et près de trois planètes seraient nécessaires à la généralisation de son mode de vie à l’échelle du globe. Nous bénéficions actuellement de ces injustices, et en serons d’autant plus responsables si nous ne nous engageons pas dès maintenant à les combattre.
Face à l’ampleur du défi, nous avons conscience que les engagements individuels, bien que louables, ne suffiront pas. En effet, à quoi cela rime-t-il de se déplacer à vélo, quand on travaille par ailleurs pour une entreprise dont l’activité contribue à l’accélération du changement climatique ou de l’épuisement des ressources ? Au fur et à mesure que nous nous approchons de notre premier emploi, nous nous apercevons que le système dont nous faisons partie nous oriente vers des postes souvent incompatibles avec le fruit de nos réflexions et nous enferme dans des contradictions quotidiennes. Nous sommes déterminés, mais ne pouvons pas agir seuls : nous ne pourrons surmonter ces contradictions qu’avec l’implication active des décideurs économiques et politiques, dont le seul objectif doit être de servir durablement l’intérêt général.
Nous, futurs travailleurs, sommes prêts à questionner notre zone de confort pour que la société change profondément.
Nous souhaitons profiter de la marge d’action dont nous bénéficions en tant qu’étudiants en nous tournant vers les employeurs que nous estimerons en accord avec nos revendications exprimées dans ce manifeste. Nous affirmons qu’il est possible de bien vivre sans sombrer ni dans l’ultra-consommation ni dans le dénuement total ; que l’économie doit être consciente de sa dépendance à son environnement pour être pérenne ; et que la réponse aux problèmes environnementaux est cruciale pour la réduction des inégalités et des risques de conflits. La société que nous voulons n’est pas une société plus dure, plus triste, de privation subie ; c’est une société plus sereine, plus agréable, de ralentissement choisi. En effet, le ralentissement des destructions causées par notre modèle économique n’est pas incompatible avec le bien-être humain, au contraire. C’est pour toutes ces raisons que les entreprises doivent accepter de placer les logiques écologiques au cœur de leur organisation et de leurs activités.
En tant que citoyens, en tant que consommateurs, en tant que travailleurs, nous affirmons donc dans ce manifeste notre détermination à changer un système économique en lequel nous ne croyons plus. Nous sommes conscients que cela impliquera un changement de nos modes de vie, car cela est nécessaire : il est grand temps de prendre les mesures qui s’imposent et de cesser de vivre au-dessus de nos moyens, à crédit de la planète, des autres peuples et des générations futures. Nous avons besoin d’un nouvel objectif que celui du maintien à tout prix de notre capacité à consommer des biens et des services dont nous pourrions nous passer. Nous devons placer la transition écologique au cœur de notre projet de société. Pour y parvenir, un élan collectif doit naître. Et puisque l’ampleur du chantier nécessite toutes les énergies, nous sommes prêts à mobiliser la nôtre, avec enthousiasme et détermination. Nous souhaitons, par notre mobilisation, inciter tous les acteurs de la société – les pouvoirs publics, les entreprises, les particuliers et les associations – à jouer leur rôle dans cette grande transformation et à mener les changements nécessaires vers une société enfin soutenable.
– Manifeste Etudiant pour un réveil écologique.”