TBS Alumni vous propose d’assister à une table ronde pour précéder la Journée Portes Ouvertes du campus parisien.
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Parce qu’on ne peut pas demander à un tout jeune bachelier d’avoir une vision précise de son parcours, nous avons pensé notre programme de façon évolutive. L’étudiant prend son temps et se pose les questions relatives à son orientation et à sa spécialisation étapes après étapes.
Tout d’abord il a le choix de la langue : espagnol et anglais sur le campus de Barcelone, français et anglais sur celui de Toulouse. En B1 il suit un tronc commun et doit se poser la question de son choix d’expatriation pour son année de B2 qui se compose de la suite de l’enseignement de socle commun, d’un semestre dans un autre pays et d’un stage. En B3 il est temps pour lui de poser les bases de sa spécialisation. Pour cela il a le choix entre 12 filières professionnelles dont l’alternance : 9 à Toulouse, 3 à Barcelone. Il lui faut également choisir une compétence fonction : Finance, Marketing, Management des Ressources Humaines, Pilotage de la Performance, Commerce international.
Afin d’aider l’étudiant dans ce perfectionnement, des électifs – cours à la carte – lui sont proposés depuis la rentrée de 2017. Au total ce sont 17 cours, 14 en anglais, 2 en français et 1 en espagnol, qui sont dispensés par des intervenants venus du monde entier, essentiellement de nos universités partenaires. Un autre aspect de notre pédagogie tournée vers l’international. Regroupés sur une période de quinze jours et accueillant une vingtaine d’étudiants, ces cours permettent d’aller plus loin sur des cas pratiques autour de l’esprit entrepreneurial, l’émergence des nouveaux marchés, la communication par la vidéo… Avec travaux à rendre à la clé.
Ce dispositif inédit en France vise à compléter le profil de nos étudiants par des compétences spécifiques, améliorer leur employabilité ou leur permettre de poursuivre des études spécialisées.
Il symbolise le parcours international d’excellence que propose TBS. A tout juste 24 ans, Jannik Heckenhahn a déjà habité ou visité de nombreux pays.
Il quitte Francfort pour entrer au Bachelor de TBS sur le campus de Barcelone. « Après le Bac, je me suis accordé une année sabbatique à l’issue de laquelle je savais que je souhaitais m’orienter vers un programme international. De toutes les écoles, TBS était la plus internationale. Sur le campus de Barcelone où j’ai suivi ma première année, sur 27 étudiants une seule était espagnole, quatre étaient français et tous les autres venaient du monde entier : une richesse ! ».
Et la richesse du programme de TBS qui lui permet de pouvoir changer de campus chaque année, Jannik va savoir s’en servir à bon escient. Après Barcelone cap donc sur le Japon pour son B2. Six mois à l’Akita International University, sise dans un petit village du nord du pays, puis le second semestre à Tokyo où il fait un stage dans une start-up. « J’étais curieux de découvrir leur culture des affaires, tellement différente de la nôtre. J’ai beaucoup appris pendant cette année sur la façon de gérer une équipe internationale de huit personnes de nationalités très disparates – Equatorienne, Philippine, Japonaise. Cette internationalité m’a permis de savoir désormais travailler avec des gens du monde entier, de parler différentes langues dont le japonais que je ne parlais pas avant d’arriver dans ce pays, de savoir créer des liens professionnels rapidement et surtout de savoir m’adapter aux autres coutumes très vite » explique-t-il.
Un choc des cultures pour ce jeune homme qui a grandi dans un petit village de trois cents habitants, près de Francfort, dont « 90% ont plus de 80 ans » confie-t-il avec une pointe d’humour. Fils d’une professeure auprès d’enfants handicapés et d’un père journaliste pour une chaîne de télévision publique, il confesse avoir choisi la voie du commerce parce que « ce sont des études qui permettent de combiner plaisir et emploi et qu’elles offrent un large éventail de possibilités ».
Après le Japon, Jannik s’installe à Toulouse pour son année de B3. Il termine major de promotion avec une moyenne de 17,3/20. A peine diplômé, il reprend son sac pour un voyage personnel qui le mène en Jordanie et Israël où il s’est rendu pour dit-il « voir sur place comment les gens vivent le conflit israélo-palestinien », puis il part en Chine chez sa meilleure amie, rencontrée sur le campus de Barcelone à TBS. Ensuite, retour à la case maison – Francfort – où il débute un stage chez Roland Berger, cabinet de conseil en stratégie. « Une experience formidable. Pendant ces cinq mois de stage, j’ai énormément appris, notamment comment travailler de manière efficace sans faire d’erreurs et comment concevoir des problématiques digitales et trouver des solutions rapidement. Grâce à ma performance j’ai été choisi pour le Students Club de Roland Berger. Les meilleurs 5% des stagiaires sont invités dans ce club qui nous permet de commencer dans la société de conseil sans passer par un “Admission Center” ou poser sa candidature. Directement après le stage, j’ai pris la décision de continuer à travailler dans l’entreprise pour quelques mois ».
Cette expérience terminée, Jannik s’est envolé pour le Rwanda où il travaille pour la start-up Water Access Rwanda. « Au Rwanda environ 40% de la population n’a pas accès à l’eau potable. Avec Water Access Rwanda on installe des pompes à eau et on ouvre des kiosques à eau auprès desquels les habitants peuvent acheter 20l d’eau pour environ 2 centimes €. Mon rôle est de développer une stratégie long-terme qui aide l’entreprise à devenir plus stable car pour l’instant elle est dépendante des dons étrangers ».
Une expérience de quelques mois avant de démarrer un Master. « Je sais ce n’est pas très français de procéder dans cet ordre, mais je voulais une expérience professionnelle avant d’attaquer le Master. Je suis aussi devenu un “Fellow for Peace” par le “Fellowship Kathryn Davis”. Ce programme aide les gens qui se battent pour un monde plus pacifique. Il m’a aussi attribué une bourse d’études pour une école d’été au Middlebury College aux États-Unis où je vais suivre un cours intensif de deux mois pour perfectionner mon japonais. Après ça, je commencerai mon Master au International Management de l’association internationale CEMS ».
Quand on lui demande qui lui a donné cette ouverture d’esprit sur le monde et cette confiance, Jannik Heckenhahn répond sans hésiter « TBS ! Je me souviens d’un cours au campus de Barcelone où le professeur nous a dit que quitter notre zone de confort n’est pas facile, qu’on rencontrera des difficultés, qu’on pleurera et qu’on voudra rentrer chez nous mais après avoir vécu toutes ces difficultés on saura qu’on a grandi. Et il a eu totalement raison ! J’ai quitté ma zone de confort en décidant de faire mon Bachelor dans trois pays différents et quand j’ai travaillé à Tokyo. Mais c’est aussi grâce à TBS, que j’ai choisi de travailler ici au Rwanda. Ce parcours m’a permis de toujours regarder par ailleurs. Ça n’a pas toujours été un chemin facile mais il m’a apporté tellement ! ».
Un parcours qui illustre parfaitement la personnalisation du Bachelor que propose TBS.
La Responsabilité Sociétale des Organisations est une démarche initiée à TBS en 2008.
Parmi les différentes actions de TBS pour sensibiliser les Bachelor à la contribution des entreprises aux enjeux sociaux, environnementaux et économiques du développement durable, « Un étudiant, un arbre » fédère toutes les valeurs de l’école. Audace, ouverture, éthique, entrepreneuriat sont réunis dans ce projet initié par TBS et Pur Projet, une société fondée par Tristan Lecomte, ancien intervenant à TBS, qui œuvre dans le monde entier pour promouvoir l’agro-foresterie.
Depuis 2014, pour chaque nouvel inscrit au programme Bachelor de TBS, l’école finance à hauteur de 6 euros la plantation d’un arbre – olivier ou arbre fruitier- dans la région du RIF au Maroc. Cette région est réputée pour sa culture du cannabis. Ce projet en collaboration avec l’association Femmes du RIF, permet une autre alternative aux 328 femmes marocaines qui travaillent au sein de dix coopératives. L’huile d’olive fabriquée à partir de ces plantations est ainsi vendue dans des hôtels haut de gamme, ses produits dérivés sont vendus sur les marchés. Une économie qui permet à ces habitantes : autonomie, formation, valorisation de l’entrepreneuriat au féminin. Cette culture contribue également à amender les terres de la région et à les enrichir.
Depuis la rentrée 2014, ce sont 36 415 arbres qui ont été plantés. TBS contribue chaque année à la plantation de 400 arbres environ. Symbole de l’enracinement, chaque arbre financé par TBS suit l’étudiant durant toute sa scolarité.
Jusqu’alors active au sein du Bureau des Etudiants, la Welcome Team dont la vocation est de recevoir et d’intégrer les étudiants étrangers à TBS, vole depuis la rentrée 2017 de ses propres ailes.
Complémentaires, ces deux associations sont essentielles à l’équilibre de la vie de l’école.
Interview croisée de Clara Moulis, vice-présidente du BDE et de Romane Serrano présidente de la Welcome Team.
TBS : Pouvez-vous présenter le rôle de votre association…
Clara : le BDE gère la vie étudiante de l’école et organise les activités qui rassemblent les étudiants comme le week-end d’intégration, le gala, un week-end au ski, une soirée au bowling etc.
Romane : le rôle de la Welcome Team est d’accueillir et d’intégrer les étudiants étrangers au sein du Bachelor. Pour cela nous organisons des évènements semblables à ceux du BDE mais destinés aux ERASMUS, ainsi que des visites de la ville, de la région. Nous sommes également un relais entre eux et le BDE qui leur est aussi indispensable pour élargir leur cercle de connaissances.
TBS : comment fonctionne votre structure ?
Clara : nous sommes une trentaine de membres. Le bureau du BDE est élu pour une année scolaire. Il est composé de différents pôles : sport, fête, activités extra-scolaires et le bureau principal qui est en lien direct avec la Direction. Seuls les étudiants de B3 peuvent se présenter.
Romane : Nous étions pour cette première année « d’indépendance » 27 membres. Les membres du bureau principal (président, vice, trésoriers) de la rentrée prochaine ont été choisis avec soin par la vice présidente actuelle et moi-même, suite à plusieurs entretiens, puis ce sera à ce nouveau bureau de faire passer des entretiens aux étudiants intéressés pour intégrer l’association.
TBS : pourquoi avoir personnellement souhaité vous investir dans une association étudiante ?
Clara : cela s’est imposé comme une évidence. Au collège et au lycée j’étais déléguée et je m’investissais déjà dans l’organisation des soirées de fin d’année depuis la 3ème.
Romane : je trouve qu’il est enrichissant de s’investir au sein de l’école. Quand je suis rentrée d’expatriation en Chine, j’ai eu envie de perpétuer mon expérience internationale. Donner du temps et de l’énergie en étant au contact des étudiants étrangers me semblait la bonne option pour continuer à rencontrer des personnes d’univers différents.
TBS : quelles ont été les nouveautés de l’année 2017 et quel conseil pouvez-vous donner au prochain bureau ?
Clara : au BDE cette année la grande nouveauté a été la mise en avant du sport avec notamment la création d’un tournoi de pétanque. Notre volonté était d’innover, tout en gardant les grandes lignes des événements des autres années ( week-end d’intégration, gala etc..) qui sont très appréciés par les étudiants et qui représentent les immanquables d’une école de commerce.
Romane : notre nouveauté c’était l’indépendance par rapport au BDE mais nous ne sommes pas en compétition, nous sommes complémentaires. Le bilan est positif mais le prochain bureau devra communiquer encore plus pour faire connaitre l’association dans l’école. Et surtout faire preuve d’endurance, d’organisation et de de patience…
1200km. 20 initiatives autour du développement durable. 5 villes. 4 étudiants. Voilà un résumé d’une semaine riches en rencontres, en partage et en émotions.
Julie, Joas, Nathan et Nicolas nous racontent.
“Nous sommes 4 étudiants de Toulouse Business School et nous avons participé au “Tour des Solutions Alternatives” du 19 au 25 février. Ce tour a pour but de permettre à des étudiants d’aller à la rencontre d’acteurs du changement à travers la France et en voiture GPL. Nous sommes tous les 4 membres du B3D de notre école, association qui vise à sensibiliser les jeunes autour des thématiques liées au Développement Durable.
La particularité de ce tour est d’aller à la rencontre des personnes qui agissent au quotidien pour contribuer à une société plus juste, plus solidaire et plus écologique. Pour une fois, nous ne les accueillons pas en grande conférence dans notre école mais nous faisons l’action d’aller vers eux, dans leur écosystème. C’est cette démarche qui fait de ce tour une véritable aventure basée sur le partage et la découverte. Chaque jour une nouvelle ville, de nouvelles initiatives et de nouveaux moments d’échange à l’image de Martin d’Anciela. Cette association lyonnaise accompagne gratuitement les initiatives citoyennes : n’importe quelle personne peut venir les voir avec une idée, un projet, qu’il soit construit ou non et les membres d’Anciela vont la guider, la soutenir et faire en sorte que son esquisse voit le jour. Avec Martin nous avons passé 3 heures à échanger sur la philosophie de son association mais aussi plus généralement sur notre société moderne. Une rencontre marquante, pleine de sens et qui nous a fait réfléchir.
Au delà de simples rencontres, ce tour est l’occasion pour nous d’agir en sensibilisant les étudiants à travers les réseaux sociaux mais aussi les citoyens grâce aux différents points presse auxquels nous avons participé. Ces rencontres médiatiques ont permis de faire rayonner localement ces initiatives parfois méconnues.
Afin que cette semaine soit entièrement dédiée à la prise de conscience, nous avons choisi de privilégier des modes de consommation et d’hébergements éco-responsable et plus respectueux de la nature. Nous avons dormi dans des hébergements alternatifs : tente Champlain, cabanes écologiques, chambre d’hôte éco-responsable, auberge de jeunesse participative… Des expériences uniques qui nous ont permis de découvrir des modes d’habitation à impact positif. De la même manière, nous avons opté pour une alimentation saine, locale et biologique lors de tous nos repas. Un moyen de montrer que des solutions alternatives existent partout où l’on va et qu’elles sont accessibles à tous.
Nous avons pris conscience durant cette semaine de la chance que nous avons eu de participer à ce tour. D’autant plus que nous sommes étudiants et que les retombées de cette aventure nous aurons été profondément positives et inspirantes. Cette semaine a été d’autant plus riche que nous avons rencontré des initiatives dans tous les domaines allant du social à la consommation durable en passant par l’énergie et la solidarité avec comme mot d’ordre “l’action”. Humainement et professionnellement cette aventure nous aura fait énormément réfléchir.
Et maintenant il est temps pour nous d’agir dans notre école et surtout de faire agir les étudiants de TBS. Nous organisons le 5 avril 2018 dans nos locaux les “Assises Nationales Etudiantes du Développement Durable”, une journée complètement dédiée aux enjeux sociaux, environnementaux et économiques auxquels nous devons faire face aujourd’hui.
A notre tour de semer les graines du changement !”
Face aux mutations du travail, à l’évolution des attentes des salariés, et à une multiplication des “burn-out”, la conception traditionnelle du monde du travail semble aujourd’hui dépassée. Fini l’époque où les entreprises pouvaient opter pour une attitude ambivalente et considérer le “hors-travail” comme ne relevant que de la sphère privée. L’entreprise, au sens large du terme, doit désormais se poser la question de l’interconnexion entre sphère privée et sphère professionnelle.Comment définir le juste équilibre entre vie privée et vie professionnelle ? Quelle est la responsabilité de l’entreprise dans cette conciliation ? Quels sont les leviers pour agir ? Existe-t-il une frontière entre ces deux sphères ?
Ces questionnements seront au cœur de la conférence-débat organisée par le Mastère Spécialisé Expert en Ressources Humaines de Toulouse Business School.
LE RENDEZ-VOUS
18h45 – 20h15Suivi d’un apéritif
Mairie du 15e arrondissement Salle Vaugirard 31 rue Peclet 75015 PARIS Métro 12 : Arrêt Vaugirard / Bus 80 : Mairie du 15ème
ORGANISATIONAdeline MERIAU – Agnès HUBERT-HABART – Alexandra FOUCOUFlora DE TOLEDO – Gaël GUICHARD-SCHERBINA – Nathalie PENA