• Statut : Diplômés
  • Pays actuel : France

Je me suis tourné vers le Bachelor de Toulouse Business School, parce qu’il est très bien côté et qu’il m’ouvrait des perspectives à l’international, en Asie notamment, berceau des arts martiaux.

Pourquoi avoir choisi le Bachelor de TBS ?

Mon profil scolaire me prédestinait aux classes préparatoires, mais ma préoccupation principale était de combiner ma passion pour le judo et mes études, or le rythme de la prépa n’est pas très compatible avec les entraînements d’un sportif de haut niveau. Je me suis tourné vers le Bachelor de TBS, parce qu’il est très bien côté et qu’il m’ouvrait des perspectives à l’international, en Asie notamment, berceau des arts martiaux.

Votre rêve a pu se concrétiser ?

Oui, tout à fait, j’ai fait ma 1re année à TBS Entiore, tout en m’entraînant au pôle Espoir de Toulouse dirigé par une médaillée olympique. J’ai passé ma 2e année en expatriation académique à l’Université de Séoul,  en Corée du Sud. J’avais choisi des cours très variés, en technologies appliquées au marketing, logistique, gestion des relations publiques et même psychologie du sport !

Parallèlement, j’ai fréquenté un club de judo rattaché à l’équivalent de l’INSEP coréen. Le niveau était moins relevé que j’imaginais, je n’ai pas beaucoup progressé au plan sportif, en revanche c’était une expérience humainement enrichissante. Les entraînements sont très différents là-bas, beaucoup plus structurés, il y a beaucoup plus de respect envers les aînés. Ne connaissant pas la langue, j’ai très peu communiqué verbalement, malgré tout échangé beaucoup mais différemment, par la gestuelle, et à travers la pratique du judo.

Y a-t-il une anecdote qui vous a marqué durant cette année en Corée ?

J’ai profité de mon expatriation pour voyager à Bali, aux Philippines, au Cambodge et en Thaïlande avec des copains. Suite à un problème d’avions, on s’est retrouvés coincés au nord des Philippines, dans un secteur pas du tout touristique… on a eu du mal à se loger, une vieille dame nous a accueillis chez elle, nous avons vécu en immersion dans une famille. C’est le genre d’expérience qui vous marque, vous sortez de votre zone de confort, vous n’avez pas d’autre choix que de vous confronter à la différence, à l’autre, et de vous adapter.

En rentrant, quels étaient vos objectifs pour la 3e année ?

Mon objectif est de devenir chef d’entreprise et Champion du Monde de judo. Ça fait sourire certains mais c’est ce qui me motive,  je me donne donc les moyens de mes ambitions. Durant ma 3e année au Bachelor, j’ai bossé à fond le Tage Mage pour candidater aux masters d’HEC, de l’ESCP et de l’EM Lyon. La démarche n’est pas courante, – généralement les Bachelor pensent que ce n’est pas pour eux – et on me laissait peu d’espoir. Mais je ne me suis pas laissé décourager et ça a marché. J’ai été pris à l’ESCP grâce à mon excellent score au TOEIC, notamment. Étant sur Paris, j’ai repris le judo très sérieusement. Je ne pouvais rêver mieux.

Quel conseil pourriez-vous donner aux étudiants qui entrent au Bachelor ?

Mon message c’est qu’on n’a rien sans rien. Intégrer le Bachelor TBS est une chance, mais pas une fin en soi. Ce que je veux dire c’est que quand on veut on peut et que ce soit en continuant ses études ou en créant son entreprise, de nombreuses possibilités s’offrent à nous à la sortie du bachelor. Il faut savoir les saisir et non rester passif.

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