[su_pullquote align=”right”]Par Sylvie Borau[/su_pullquote]
Poupées roses pour les filles, camions bleus pour les garçons : à l’approche des fêtes, les catalogues et les rayons des hypermarchés nous permettent d’observer que les stéréotypes du genre associés aux jouets ont la vie dure. Des consommateurs et des associations tirent parfois la sonnette d’alarme et réussissent à faire plier enseignes et fabricants. Mais l’analyse des causes réelles de cette segmentation fait craindre une longue vie au marketing genré.

Le marketing genré, c’est quoi ?
Le marketing du genre repose sur une segmentation hommes – femmes par les marques. Les consommateurs sont ciblés de manière différenciée en fonction de leur sexe, parfois pour un même produit. Les exemples sont nombreux, que ce soit dans l’automobile, la mode, l’hygiène ou l’alimentation. On trouve ainsi des dentifrices pour hommes comme le Signal White for Men ou des smartphones incrustés de bijoux ciblant plutôt les femmes comme le « Sugar » avec une fonction «face beauty» pour réaliser de selfies réussis. Mais c’est dans le secteur des jouets que les stéréotypes du genre sont probablement les plus prégnants.

Même des produits unisexes, comme des peluches pour bébé, se voient parfois affubler d’une couleur permettant d’indiquer le genre de la cible visée.

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