• Statut : Professeur

Diplômée de TBS en 1977 puis docteur en Anthropologie et Ethnologie en 2008, enseignante à TBS depuis 1980 et responsable de l’option professionnelle « B2C » depuis 1995, Geneviève Cazes-Valette s’est spécialisée dans le marketing B2C, l’anthropologie de l’alimentation et plus spécifiquement le rapport à la viande, que le mangeur soit omnivore, flexitarien ou végétarien…

Quel est l’objectif de cette option professionnelle ?

Avec plus de 7 milliards de clients potentiels et des millions d’entreprises concernées, le marché de la grande consommation B2C recèle de nombreuses opportunités d’embauche. Les débouchés en termes de secteurs sont très larges allant du luxe (joaillerie, champagne, etc.) aux produits de consommation courante (alimentation, hygiène, beauté…), des biens durables (électroménager, hifi, automobile…) aux services (banque, hôtellerie, tourisme …).  

Cette option professionnelle a pour vocation de préparer les étudiants à intégrer une carrière marketing et/ou commerciale chez un industriel, un distributeur ou un prestataire de services dans la mesure où il offre des produits ou services aux consommateurs individuels ou aux ménages, en grande distribution, en distribution sélective ou en vente directe (par internet entre autres). L’enseignement est donné en français sur le campus de Toulouse.

Quels profils peuvent intégrer cette option professionnelle ?

Une expérience dans le marketing ou en commerce B2C est un plus indéniable. Les étudiants qui suivront une majeure en marketing, ou ceux qui s’orienteront vers une césure en commercial et marketing (6 mois/6 mois) auront le profil idéal. Un contrat pro d’un ou deux ans (M2 ou M1 et M2) peut aussi améliorer le CV.

Quels sont les points forts de l’option professionnelle ?

La professionnalisation évidemment, 90% des intervenants de l’OP sont des professionnels du secteur. 60% d’entre-eux sont même diplômés de l’OP venant de sociétés très diversifiées : Publicis, Havas Médias, Puig Parfums, L’Oréal, Mars, Kraft, Procter & Gamble, Unilever, Parfums Berdoues, Auchan, Leclerc, Intermarché, Monoprix, Catalina, etc. L’accent est également mis sur les travaux de mise en pratique à travers des présentations faites devant ces professionnels qui jugent sans concession la qualité des rendus comme s’ils étaient effectués en entreprise, tant sur le fond que sur la forme. J’évoquerais également la satisfaction quasi unanime des maîtres de stage de fin d’études quant à la qualité de la formation reçue et au professionnalisme de nos étudiants. La plupart des stages aboutissent à une recommandation d’embauche lorsque c’est possible évidemment. Et pour terminer le carnet d’adresse de sa responsable J Je garde un lien avec chaque diplômé(e) depuis ma prise de fonction en 1995, ainsi les offres de stages et d’emplois ne manquent pas !

Quels cours les étudiants vont-ils suivre ?

Le programme s’organise autour de 5 grandes thématiques : 

  • Les études et recherche en marketing (études quantitatives et qualitatives, marché tests, panels de consommateurs et de distributeurs)
  • La distribution et la vente (connaissance approfondie des différents réseaux de distribution, maîtrise des techniques de vente et de négociation, trade marketing, category management, compte-clé, métiers de la distribution en magasin, achats, logistique)
  • Le marketing opérationnel (management du produit à marque nationale et en MDD, packaging, web-marketing, communication à 360°, pricing, etc.)
  • Le marketing stratégique (branding et évaluation financière des marques)
  • Le développement personnel et professionnel (maîtrise des dynamiques de groupe, de son propre positionnement professionnel, maîtrise des outils bureautiques avancés au service du marketing : excel, photoshop, etc.).

Les cours abordent ainsi les techniques commerciales et marketing les plus usitées en entreprise, généralement mises en application sur une étude de cas réel proposée par l’intervenant. Par exemple, un cours sur les techniques de vente sera suivi d’une simulation d’entretien de vente (avec un véritable acheteur), un cours sur les panels débouchera sur une analyse de données, ou bien encore un cours sur le lancement d’un produit aboutira à une proposition de lancement présentée 15 jours plus tard au directeur marketing de l’entreprise concernée. Chaque étude terrain sera évaluée par un professionnel du secteur.

Quelques « cours » un peu atypiques visent à faire sortir les étudiants des sentiers battus : team building à la campagne avec course d’orientation, nuit dans le foin et spectacle autoproduit, séminaire de créativité pour « être la plus belle sardine de la boîte » 🙂

Quel encadrement est dispensé dans cette option professionnelle ?

Je suis fière de compter Olivier Dauvers, le « pape » de la grande distribution en France www.olivierdauvers.fr/, parmi mes intervenants ! Olivier est l’ancien rédacteur en chef de la revue Linaires, il sillonne le monde à l’affût de toutes les évolutions de la distribution et conseille les grands du secteur (Carrefour, Système U, Auchan, etc.). Quand les maîtres de stage et les autres intervenants savent que nos étudiants l’ont eu toute une journée, ils en arrivent parfois à demander s’ils pourraient assister à son cours…

A quels métiers prépare cette option professionnelle ?

Immédiatement après la sortie de l’école, les carrières peuvent débuter sur le terrain (chef de secteur chez un industriel ou chef de rayon dans la grande distribution généraliste ou spécialisée), au siège à un poste junior au marketing (chef de produit junior), au trade marketing (trade marketing, category manager, merchandiser, etc.), ou chez un prestataire de services aux entreprises (chef de publicité junior, chargé d’étude junior, etc.). Ces postes sont généralement tenus entre 1 et 2 ans avant d’évoluer vers des postes de professionnel confirmé avec à la clé : une évolution hiérarchique ou un déplacement vers des services différents ex : un chef de secteur évoluera souvent vers le trade marketing / marketing ou encadrer une équipe ; un chef de rayon évoluera vers un poste de direction de magasin ; un chef de produit junior endossera la fonction de chef de produit senior ou catégory management.  

Avez-vous vous des exemples de beaux parcours ?

Les très belles carrières aboutissement un jour où l’autre vers un poste de Direction Marketing ou Commerciale mais aussi (souvent après un parcours international) vers un poste de Directeur Général (DG) d’une filiale dans les entreprises multinationales ou dans un comité stratégique d’une entreprise nationale.

Les DG actuels d’Heineken Canada, de Nike France mais aussi de Pernod-Ricard Italie sont des Alumni de l’OP, ainsi que le Directeur Marketing de Cartier UK.

Que diriez-vous à un étudiant pour le convaincre d’intégrer votre option professionnelle  ?

Les mauvaises langues disent que c’est l’OP « no life » parce qu’on travaille beaucoup. OK, mais on apprend aussi beaucoup : des savoirs, du savoir-faire vraiment pro et du savoir-être, et c’est un peu le but de l’école, non ? Et, on trouve encore le temps de faire la fête, juste un peu moins souvent mais à fond.

Plus sérieusement, si vous voulez entrer dans le monde de la grande consommation avec tous les atouts et un solide réseau, l’OP B2C de Toulouse est ce qu’il vous faut.

‹ Portrait Précédent Témoignage suivant ›